Association des correcteurs de langue française

Témoignages et fictions : les imaginaires du correcteur

Les témoignages directs et les ouvrages historiques sont sans doute la meilleure façon d’appréhender la réalité du métier, quand on ne la connaît pas. Mais les fictions ne sont pas en reste, qui mettent en scène soit un personnage de correcteur pris dans une intrigue narrative, soit un processus de correction.

« Le correcteur » dans Nous les robots (recueil de nouvelles)
Le Grand Livre des robots (volume 1, Prélude à Trantor)
Isaac Asimov
Omnibus
2014
ISBN : 978-2-258-11363-3

La Correction
Élodie Llorca
Payot & Rivages
2016
192 pages
ISBN : 978-2-7436-3338-7

Corrections
Thomas Bernhard
Traduit de l’allemand par Albert Kohn
Gallimard, coll. « L’imaginaire »
2005
420 pages
ISBN : 2-07-077352-3

Les Corrections
Jonathan Franzen
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Rémy Lambrechts
Points
2015
704 pages
ISBN : 978-2-7578-3569-2

Illusions perdues
Honoré de Balzac
Gallimard, coll. « Folio classique »
2013
960 pages
ISBN : 978-2-07-030989-4

Histoire du siège de Lisbonne
José Saramago
Traduit du portugais par Geneviève Leibrich
Points
1999
352 pages
ISBN : 978-2-02-036804-9

Du plomb dans le cassetin
Jean Bernard-Maugiron
Buchet-Chastel
2010
112 pages
ISBN : 978-2-283-02463-8

Le Lieutenant Kijé
Iouri Tynianov
Traduit du russe par Lily Denis
Gallimard, coll. « Folio bilingue »
2017
133 pages
ISBN : 978-2-07-272871-6

Les Souffrances du jeune ver de terre
Claro
Actes Sud, coll. « Babel noir »
2014
176 pages
ISBN : 978-2-330-02699-8

L’avis d’Étienne, membre de l’ACLF : Claro a commis cet ouvrage – comme l’on « commet un forfait », série noire oblige – en 1996, après avoir exercé les métiers de correcteur et de traducteur. Il est toujours auteur et traducteur, notamment de Thomas Pynchon. L’intrigue est centrée autour d’un manuscrit, qui sert de macguffin, et d’un correcteur qui se fait une bien piètre idée de sa profession et qui est largement déprimé…
Comme dans Les Corrections de Jonathan Franzen, le personnage du correcteur condense la médiocrité de l’existence – pourquoi donc, quand on connaît la richesse et l’utilité de ce merveilleux métier ?